STRATÉGIE ET TACTIQUE

STRATÉGIE ET TACTIQUE
STRATÉGIE ET TACTIQUE

Les termes «tactique» et «stratégie» posent un délicat problème: initialement venus, depuis les Grecs, du vocabulaire de la guerre, ils ont pénétré celui des mathématiques et de l’économie, pour s’appliquer aujourd’hui aux actions les plus diverses, dès lors qu’elles requièrent de l’organisation et du calcul. Ils se lisent sous la plume des mathématiciens ou des économistes, comme des militaires, sans qu’on puisse toujours saisir ce qu’ils doivent à leurs origines différentes. Leur analyse sémantique s’impose. Il convient ensuite d’examiner les rapports originaux qui, dans les sociétés modernes, s’établissent entre une virtuosité tactique, diversifiée et accélérée par le progrès des sciences et des techniques, et une pensée stratégique, souvent dépourvue d’une originalité et d’une richesse égales. Il est bien possible que notre temps se caractérise par un tel déséquilibre entre l’ingéniosité de la pensée tactique et les difficultés éprouvées par la raison lorsqu’elle tente de s’élever à la conception de desseins stratégiques liés à des enjeux, dans certains cas devenus planétaires.

1. Le vocabulaire militaire

La différence entre les deux aspects – stratégie et tactique – de la conduite de la guerre est mise en relief par la résolution des gouvernements alliés prise lors de la conférence de Beauvais, le 3 avril 1918: «Le général Foch est chargé par les gouvernements britannique, français et américain de coordonner l’action des armées alliées sur le front occidental; il lui est conféré à cet effet tous les pouvoirs nécessaires en vue d’une réalisation effective. Dans ce but, les gouvernements britannique, français et américain confient au général Foch la direction stratégique des opérations militaires.

«Les commandants en chef des armées britannique, française et américaine exercent dans sa plénitude la conduite tactique de leur armée. »

Ce texte, préparé par le général Mordacq et par Georges Clemenceau, indique clairement ce qui distingue et ce qui lie stratégie et tactique. Trois classes d’acteurs sont énumérées: les gouvernements, détenteurs du pouvoir politique; le responsable de la direction stratégique, qui reçoit mission des gouvernements de «coordonner l’action des armées alliées»; enfin, les généraux en chef qui exercent la «conduite tactique» de leur armée. L’action s’articule donc à trois niveaux: la politique, la stratégie et la tactique. La politique fixe les buts et mobilise les moyens nécessaires à la réalisation d’une stratégie. Les États sont la source de l’autorité stratégique, qu’ils délèguent pour une mission déterminée. La stratégie, dans cet exemple, c’est la conduite militaire d’une alliance pour une action totale: ce n’est pas une pensée ou une réflexion abstraite, mais une action que la pensée éclaire, d’où l’insistance sur les mots de pouvoir, de réalisation effective. Dès lors, on comprend la définition classique de la stratégie, de Karl von Clausewitz à Basil H. Liddell Hart et à Raymond Aron: «L’art d’employer les forces militaires pour atteindre les résultats fixés par la politique» (André Beaufre: Introduction à la stratégie ). Mais, remarque ce dernier, «cette définition est [...] étroite, puisqu’elle ne concerne que les forces militaires»; aussi propose-t-il de lui substituer deux autres définitions: «L’art de faire concourir la force à atteindre les buts de la politique» et, pour marquer le caractère spécifique de l’action stratégique, «l’art de la dialectique des volontés employant la force pour résoudre leur conflit». Dans la résolution de Beauvais, stratégie et tactique diffèrent par leurs acteurs, par leur extension, par leurs modalités: la direction stratégique couvre la coordination «des armées alliées sur le front occidental», la conduite tactique ne s’exerce que sur un secteur du front. La stratégie est avant tout un art, qui se traduit en «ordres», lesquels devront être explicités et détaillés pour pouvoir régler la tactique. En effet, «le choix des tactiques, c’est la stratégie» (Beaufre); les tactiques, c’est-à-dire la conduite de l’exécution des opérations réelles, dépendent étroitement de l’état des techniques. C’est parce que la guerre moderne exige de la part des États une mobilisation importante de leurs ressources scientifiques et techniques que le vocabulaire de la guerre a imprégné celui de l’industrie et de l’économie.

Alors que, dans le schéma classique, celui des guerres européennes, on postule une hiérarchie entre politique, stratégie et tactique, chaque instance recevant de la précédente ses buts et ses moyens, la multiplication des guerres révolutionnaires au XXe siècle remet en cause cette répartition des rôles. On a vu des conflits commencer comme des insurrections locales ou des jacqueries, et devenir des révolutions, susciter des stratégies, faire naître des «politiques» et des tacticiens; il est apparu que le schéma suivant lequel l’autorité politique inspire la stratégie, qui elle-même trie entre les tactiques, ne devait pas seulement s’entendre par rapport au pouvoir des États, mais en fonction de classes en lutte ou de peuples revendiquant leur indépendance. Certes, la stratégie révolutionnaire est «classique» dans la mesure où elle se donne aussi pour une «continuation de la politique par d’autres moyens» (Clausewitz). Mais elle diffère de la guerre classique en ce que, dans les luttes révolutionnaires ou dans les guerres d’indépendance, l’enjeu principal est la population elle-même, qui est à la fois ou tour à tour moyen, acteur ou victime, autant et plus que les combattants. La multiplication de ces guerres a influé sur le sens des termes stratégie et tactique. Les conflits devenant de plus en plus idéologiques et de plus en plus techniques, les frontières entre la guerre et la paix s’estompant avec l’apparition de guerres non déclarées, d’actions menées par États interposés et des péripéties de la guerre froide, il en est résulté que des termes réservés initialement aux opérations militaires sont appliqués aux conflits les plus divers.

Enfin, ce qui a beaucoup contribué à la popularisation du vocabulaire militaire, c’est l’apparition, avec l’arme atomique, d’une ère nouvelle de la pensée relative à la guerre. La dissuasion repose, en effet, sur l’idée que, dans un duel où les adversaires disposent de l’arme atomique, ils peuvent établir entre eux une communication, de telle sorte que chacun puisse évaluer les effets sur l’autre de ses initiatives et suggérer, tout en cachant certaines de leurs modalités, les ripostes qu’il tient prêtes. L’arme atomique a suscité une littérature stratégique considérable, car elle donne aux guerres une portée si totale que l’intelligence politique, le calcul stratégique et la sûreté tactique apparaissent comme des qualités non de spécialistes, mais de responsables qui tiennent le destin de l’humanité entre leurs mains.

Ainsi, ce qui est sans doute le plus marquant, quand on considère le sens des mots stratégie et tactique dans le discours classique, révolutionnaire et atomique de la guerre, c’est que ce sens a gagné en compréhension et en extension. Ainsi, stratégie et tactique ont largement débordé le simple usage des moyens reposant sur la force militaire, pour désigner des actions économiques, idéologiques, scientifiques, etc.; bref, les instruments se sont multipliés et diversifiés. D’autre part, la pensée stratégique est devenue globale, dans la mesure où elle embrasse de nombreux aspects de l’existence et où elle s’exerce à l’échelle du monde. Enfin, la transformation des conflits par l’arme atomique donne à la mort éventuelle de l’espèce, au voisinage de laquelle se déploie la réflexion stratégique, une signification qu’elle n’avait jamais eue encore, car l’homme a le pouvoir de faire disparaître sa propre vie de la Terre. De ce fait, la stratégie repose, en dernière instance, sur un choix, aux retentissements cosmiques, entre la vie et la mort.

2. Le vocabulaire mathématique

L’histoire de l’analyse des jeux de société montre que, de Nicolas Bernoulli et Pierre Rémond de Montmort (début du XVIIIe s.) à Émile Borel (1921-1924), les mathématiciens qui ont réfléchi sur les jeux où intervient l’habileté des joueurs ont été persuadés que les mathématiques laissaient échapper un élément déterminant, la finesse du joueur, dont dépendait l’issue de la partie. En 1713, Montmort écrivait, à propos d’un jeu de duel: «Ces questions sont très simples, mais je les crois insolubles. Si cela est, c’est grand dommage car cette difficulté se rencontre en plusieurs choses de la vie civile. Quand deux personnes, par exemple, ayant affaire ensemble, chacune veut se régler sur la conduite de l’autre.» Deux siècles plus tard, Borel exprime le même point de vue: «Le joueur qui n’observe pas la psychologie de son partenaire et ne modifie pas en conséquence sa manière de jouer doit forcément perdre vis-à-vis d’un adversaire dont l’esprit est assez souple pour varier son jeu en tenant compte de celui de l’adversaire» (1924). Dans les deux cas, on trouve la même pensée: analyser mathématiquement les situations dans lesquelles l’action de chacun dépend des actions, imprévisibles, des autres serait d’un grand intérêt, mais de tels problèmes, simples en apparence, ne peuvent être soumis au calcul; de plus, les mathématiques sont un instrument de connaissance moins pénétrant que l’intuition psychologique. De ce fait, on peut dire que, si l’idée de la mathématisation des problèmes stratégiques est claire dès le début du XVIIIe siècle, le concept mathématique de stratégie n’est apparu nettement que dans les notes de Borel (1923) et n’a été formulé exactement et dans sa généralité que par John von Neumann, dans un article paru en 1928.

«Imaginons, écrivent J. von Neumann et O. Morgenstern, que le joueur, au lieu de prendre chaque décision quand cela devient nécessaire, réfléchisse d’avance à toutes les éventualités concevables, c’est-à-dire que le joueur commence à jouer avec un plan complet: un plan qui détermine le choix qu’il fera dans chaque situation possible, et pour toute information dont il disposera à ce moment-là, compte tenu des normes d’information que les règles du jeu prévoient en ce cas pour chaque joueur. Nous appelons un tel plan une stratégie.»

Ainsi, la stratégie désigne un plan d’action complet. En d’autres termes, le décideur explore toutes les possibilités d’action que la situation présente (construction du schéma de causalité du jeu, qui est une description systématique de toutes les conséquences de l’action), et associe à chaque perspective une valeur qui représente à ses yeux l’utilité du résultat obtenu (construction d’un schéma de finalité).

Mais ces idées n’auraient eu aucune substance mathématique si J. von Neumann n’avait pas établi, en 1928, que, dans le cas le plus simple du duel fini, c’est-à-dire d’un jeu de lutte pure entre deux adversaires intelligents, disposant chacun d’un ensemble de tactiques possibles, il existait un équilibre. Certes, le caractère insoluble des duels semblait tenir au fait, remarqué par Bernoulli, qu’on ne pouvait «rien prescrire d’assuré», mais que chacun devait faire preuve de psychologie pour percer les desseins de l’autre en échappant à sa perspicacité. Cependant, J. von Neumann a montré que ces jeux possédaient un équilibre, en ce sens que, si les deux adversaires variaient leurs tactiques en les tirant au sort selon un certain dosage, ils pouvaient définir une stratégie prudente, qui optimisait leur espérance devant un adversaire intelligent et prudent. Ce résultat remarquable eut pour effet de montrer que les mathématiques n’étaient pas démunies en face de la ruse. Depuis lors, les travaux mathématiques ont étendu et précisé l’usage du terme de stratégie en mathématique: la démonstration de la dualité entre théorie du duel et programmation linéaire a pour effet de montrer l’étroite parenté de sens entre programme et stratégie dans ce cas; l’exploration mathématique des jeux à deux personnes et à somme variable (duopole, dilemme des prisonniers) et des jeux généraux a permis de lancer des ponts entre la notion de stratégie et celles de coalition, de menace, de concession, de marchandage.

On peut définir ainsi l’esprit de ces recherches: on substitue à la complexité excessive des situations réelles des modèles qui en stylisent les principaux aspects; on exprime sous forme d’axiomes les conditions que l’on souhaite voir satisfaites; on représente l’action et surtout la «solution», si elle existe, à l’aide d’une fonction satisfaisant aux conditions imposées. On raisonne sur l’action à entreprendre comme sur une fonction arbitraire, dont on tente de montrer que, si elle satisfait aux conditions imposées, elle a telle allure, ou même répond à telle équation (dans les cas favorables).

Cette réflexion mathématique sur la stratégie a deux effets principaux, l’un d’ordre proprement scientifique, l’autre de nature plus philosophique. D’une part, les mathématiciens ont montré que, dans des cas simples, on pouvait soumettre à la logique mathématique la constitution, la stabilité, la précarité et le partage des gains d’une coalition; il en est de même pour des notions comme la ruse, le bluff, la menace, ou encore pour des opérations comme le vote; d’une façon plus générale, on établit que certains caractères de l’action sont analysables en termes mathématiques. D’autre part, même lorsque ces recherches portent sur des modèles trop éloignés de la réalité historique pour en donner quelque intelligence, elles imposent l’idée, qui paraissait évidente au XVIIe siècle mais que la philosophie de Hegel et celle de Marx avaient discréditée, à savoir que la raison est partout la même, quels que divers que soient les objets dont elle s’occupe. Autrement dit, il n’existe pas une logique dialectique distincte de la logique mathématique, mais, dans tous les cas où une question est élucidable logiquement, les règles de cette logique sont celles mêmes que la réflexion mathématique a permis de dégager à partir de Gottlob Frege, Bertrand Russell, David Hilbert, etc.

3. La science économique

La possibilité d’une application des mathématiques non seulement aux jeux de société, mais aussi au commerce et à la guerre a été entrevue au début du XVIIIe siècle, et, en 1923, Borel insiste sur les ressemblances profondes entre jeux, stratégie et commerce. Néanmoins, c’est essentiellement avec la publication de Theory of Games and Economic Behavior , en 1944, que le terme de stratégie a fait son entrée dans la théorie économique. Depuis lors, avec, d’une part, la multiplication des travaux d’économétrie et, d’autre part, l’accent mis, depuis Keynes, sur le rôle de la science économique dans l’action et dans la politique économique, ce terme connaît un succès et une extension considérables qui sont sans doute le signe positif du progrès de la théorie économique, et la source de certaines illusions relatives à la rationalité de l’action économique.

La variabilité des moyens et des milieux, dans la stratégie militaire comme dans l’action économique, contraste avec la stabilité du cadre et des règles dans les jeux mathématiques. Cette différence est fondamentale, car elle permet de distinguer la notion mathématique de stratégie, qui ressortit d’abord à la statique, et la notion économique ou militaire, qui relève de la dynamique. De ce devenir historique, note Beaufre, «il résulte que le stratège ne peut s’appuyer sûrement sur aucun précédent». Si «le rôle de la stratégie est [...] de fixer aux techniques et aux tactiques le but vers lequel elles doivent tendre dans leurs interventions et recherches», il devient évident que, tant en économie que dans les guerres, la virtuosité dans les techniques ou l’habilité dans la tactique ne peuvent garantir contre l’indigence ou l’erreur de la conception stratégique.

En fait, l’usage du mot stratégie en économie est ambigu: en économie mathématique, son sens est en gros celui que lui donnent mathématiciens et économètres; s’agissant d’action économique, de planification, etc., le mot traduit plutôt l’extension du langage militaire aux activités pacifiques.

4. Stratégie et tactique dans les sociétés modernes

À partir d’un sens strictement militaire, ces deux termes, stratégie et tactique, ont connu une double extension: théorique, car mathématiques et économie les utilisent pour désigner certaines structures logiques de l’action; pratique, car ils dénotent la conception et l’exécution des politiques les plus diverses: industrielle, sociale, etc. Ces extensions ne sont pas faites indépendemment l’une de l’autre: même si la praxéologie mathématique n’est pas née directement des besoins d’un monde en industrialisation rapide, il est certain que les techniques logico-mathématiques de rationalisation des choix n’auraient connu ni un tel succès ni un tel développement, si la nature même de l’action industrielle n’avait appelé le calcul, la normalisation des procédures, la quantification des données. Ce sont les exigences d’organisation du monde industriel, dans la guerre et dans la paix, qui ont stimulé l’ingéniosité tactique dans le choix des moyens destinés à résoudre les problèmes de production, de distribution, d’ordonnancement. Les techniques offrant des solutions variées, la nécessité de choix tactiques, c’est-à-dire de choix entre des modes possibles de réalisation des objectifs, s’est imposée, et des procédures logico-mathématiques ont été mises au point.

En même temps que s’affinait la virtuosité tactique, qui vise à l’optimisation des moyens, s’imposait la nécessité d’une pensée stratégique. Ce qui caractérise, en effet, l’action collective dans les sociétés industrielles, c’est que les techniques à la disposition de l’homme sont si puissantes et si variées que la réalisation d’une fin implique en général la mise en œuvre de moyens très divers soit pour atteindre l’objectif lui-même, soit pour neutraliser les conséquences nuisibles de l’action projetée.

La stratégie consiste à faire concourir des moyens hétérogènes et des actions dissemblables à la réalisation d’objectifs globaux. Cette action n’est pas «logique» au sens strict du terme, car elle implique la prise en considération, dans un même raisonnement, de variables de nature diverse, dont certaines, parmi les plus importantes, ne sont pas quantifiables. Elle combine les hommes et les choses, les grandeurs et les qualités, la nécessité et les aléas. Elle est en outre affrontée à une difficulté supplémentaire: les progrès technologiques rendent rapidement caduques les leçons de l’expérience, si bien que les précédents peuvent rarement servir d’exemples. Alors que la pensée tactique se meut en général dans un registre déterminé, militaire, industriel, ou commercial, par exemple, la pensée stratégique combine des actions variées pour atteindre un objectif global. C’est pourquoi elle réclame ce que Platon nommait le regard synoptique du dialecticien. Il serait cependant erroné de croire que la pensée stratégique est supérieure à l’habilité tactique: sans elle, la stratégie n’est rien, tant il est vrai qu’«il n’y a pas de détail dans l’exécution» (Valéry).

La stratégie, ainsi entendue, c’est la conduite et la réalisation, par les meilleurs moyens, d’une politique. S’appuyant sur l’habilité tactique, elle reçoit son inspiration et ses fins de la politique. L’emploi, si fréquent aujourd’hui, des termes tactique et stratégie vient sans doute de ce que l’action politique, pour être efficace, demande, plus qu’aux époques précédentes, une rationalisation des choix, une logique de l’action, un calcul et une évaluation des moyens. Du point de vue philosophique, l’énigme que soulève l’idée même de stratégie est la suivante: croire à l’efficacité d’une pensée stratégique, c’est postuler que les sociétés humaines peuvent, dans une certaine mesure, conduire et maîtriser leur histoire. S’élever à la stratégie, c’est faire un acte de foi dans la rationalité et l’intelligibilité de l’action et de l’histoire.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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